COVID six mois après

Nous ne sommes ni professeurs de médecine ni journalistes ni cinéastes et ni hommes politique donc nous ne nous sentons pas légitime pour vous donner notre avis sur la gestion de la pandémie que nous subissons depuis plus de de 6 mois. Par contre nous nous posons (comme vous nous le supposons) beaucoup de questions sur ce virus, son origine, sa propagation, sa transmission, son traitement. Les explications données par les médecins (spécialistes), les journalistes, un cinéaste, les femmes et hommes politique (qui se croient spécialistes) plus contradictoires les unes que les autres sont de moins en moins crédibles. Sans compter les querelles de chapelles entre médecins, politiques, sur les traitements à administrer.

Avec le confinement plus d’activités associatives, il faut donc trouver d’autres occupations et la saison n’étant guère propice au jardinage, les programmes télé étant soit assez insipides soit restreints au covid. Reste la lecture et le « surf » sur Internet pour essayer d’avoir des informations fiables concernant cette pandémie.

Quen est il de l’étendue de la maladie ?

Tout les soirs Mr SALOMON nous abreuve de chiffres (contaminations, réanimation et décès).

D’où viennent ces chiffres ?

Ils proviennent d’un système d’information appelé SI-DEP (Système d’Informations de DEPistage) : C’est une plateforme sécurisée où sont systématiquement enregistrés les résultats des laboratoires de tests COVID-19. Elle permet de s’assurer que tous les cas positifs sont bien pris en charge. Pour plus d’information


Sont ils publics ?


Oui mais sous forme anonymisées et agrégés sur le site de GEODES de Santé publique France le site

Saint Antonin ?

Si comme nous, vous vous demandez si notre village est un « cluster », avec GEODES on peut obtenir des informations sur St Antonin, le seul problème étant que les données, afin d’être comparables sur toute la France, sont calculées pour 100 000 hab et donc peu significatives pour une faible population.
Par exemple 1 cas positif nous classe dans la fourchette 20-150 cas et 2 cas positifs dans la fourchette 250-500 cas.
Donc pour savoir l’étendue de la pandémie dans notre village il ne reste que le bouche à oreille, un comble avec l’informatisation de notre pays. Surtout que ces données existent, elles pourraient, à minima, être mise à disposition des Maires.

Petite info complémentaire :

Les données recueillies dans SI-DEP (anonymisées) sont déversées dans le Health Data Hub , plateforme des données de santé nationale officiellement créée le 30 novembre 2019, ce dernier est destinée à faciliter le partage des données de santé issues de sources très variées afin de favoriser la recherche.
Là où le bât blesse c’est que Health Data Hub a conclu un accord pour héberger ses données sur les serveurs de Microsoft. Une dizaine d’associations ont attaqué cette décision qui ne garantissait pas la sécurité des données. L’analyse juridique de la CNIL, couplée à un décret adopté cet été qui empêche le Health Data Hub de transférer des données « en dehors de l’Union européenne » a obligé celui-ci à rechercher une solution d’hébergement française ou européenne.
Mr VERAN (Ministre de la santé) dans un courrier adressé à la CNIL (le 19-11-2020) s’engage à rapatrier les données en France d’ici 2 ans.
Du grand n’importe quoi de la part de nos administrations et de nos Politiques !

D’où vient ce virus ?

Concernant l’origine de ce virus, on trouve tout et, surtout, n’importe quoi sur Internet et on se retrouve vite dans les théories du complot. Pour faire le point je vous recommande la lecture de l’interview de Étienne Decroly (Directeur de recherche au CNRS au laboratoire Architecture et fonctions des macromolécules biologiques CNRS/Aix-Marseille Université, membre de la Société française de virologie.) (voir article).
Document assez technique mais bien documenté dans lequel vous ne trouverez pas la réponse (d’où vient le virus) mais des explications sur le mode de transmission animal/humain et des hypothèses argumentées sur l’origine de la contamination humaine, qui restent à confirmer ou infirmer par la recherche.

Quid pour demain ?

Nous sommes en train de nous débattre au cœur de la pandémie de covid 19, mais demain risque de ne pas être plus rose.

Le pergélisol (ou permafrost en anglais) gelé depuis des dizaines de millénaires est en train de fondre à cause de la hausse des températures (réchauffement climatique).
Les médias en font leur une quand on découvre le cadavre congelé d’un mammouth mais beaucoup moins pour dire que le dégel des sols Sibériens libère, dans l’atmosphère, des poches de méthane en créant des cratères géants.
Ils parlent encore moins du fait que ce réchauffement libère aussi des virus et bactéries qui pourraient être à l’origine d’une prochaine pandémie.
La Provence consacre un article (article) à 2chercheurs Jean Michel CLAVERIE et Chantal ABERGEL du Laboratoire Information Génomique et Structurale (IGS) UMR7256, Aix Marseille Université, CNRS, Institut de Microbiologie de la Méditerranée qui travaillent (depuis une dizaine d’années) sur le réveil des virus en hibernation depuis des millénaires dans le sous sol sibérien.

Article pas très gai, mais il faut garder le moral.

Le covid 19 n’est pas la première pandémie que l’humanité affronte et sans doute pas la dernière, pourtant nous sommes toujours là.
Mais en sera-t-il de même avec l’emballement du changement climatique provoqué par les dégagements énormes de méthane (pouvoir de réchauffement 24 fois celui du CO2). Ce ne sera pas nos petites économies d’émissions de carbone qui l’empêcheront, déjà que nous ne sommes pas capables de ramener nos émissions de gaz à effet de serre au niveau qui stabiliserai l’augmentation des températures. (Article à suivre)

Voici quelques liens sur l’histoire des pandémies connues (futura science, Wikipédia) il est probable que dans la préhistoire nos ancêtres ont aussi dû affronter des pandémies ?

Peut être qu’un jour la découverte d’un Néandertalien congelé dans le pergélisol sibérien nous apportera une réponse.